De nos jours, l’utilisation de l’intelligence artificielle se développe de manière significative dans le domaine médical, que ce soit pour améliorer les diagnostics ou pour détecter des pathologies. En parallèle, au Japon, cette technologie est également exploitée pour offrir des soins de qualité aux animaux de compagnie.
Une application révolutionnaire appelée CatsMe a été massivement téléchargée dans le pays. Cette application, développée par la start-up Carelogy en collaboration avec des chercheurs de la Nihon University, permet aux propriétaires de chats de détecter rapidement les signes de douleur chez leur animal de compagnie. Avec plus de 230 000 utilisateurs, CatsMe connaît un grand succès depuis son lancement il y a quelques mois.
Le fonctionnement de l’application est simple : il suffit de prendre une photo de la tête du chat et de la télécharger dans CatsMe. L’application va ensuite comparer cette image à une base de données de plus de 6 000 photos de chats en bonne santé et de chats souffrant de diverses maladies ou problèmes. En analysant la grimace du chat, l’application est capable de déterminer son niveau de douleur sur une échelle élaborée par des scientifiques.
CatsMe se concentre principalement sur cinq éléments dans l’expression faciale du chat pour évaluer sa douleur : la position des oreilles, la fermeture des yeux, la position de la tête, la tension du museau et la position des moustaches. En fonction de ces critères, l’application indique si le chat semble souffrir et s’il est nécessaire de consulter un vétérinaire.
Actuellement, l’analyse des expressions faciales n’est disponible que pour les chats, car ils ont tendance à dissimuler leur douleur plus que les chiens. Cependant, les développeurs envisagent d’étendre cette technologie aux chiens, aux hamsters et même aux animaux de la ferme à l’avenir. Ils soulignent également le potentiel d’application de cette technologie chez les humains, en particulier chez les bébés ou les personnes souffrant de maladies cognitives graves qui ne peuvent pas communiquer leurs douleurs.
Source de l’article : Francetvinfo