Daniela De Paulis, une artiste en résidence au sein du programme de recherche de l’Intelligence Extraterrestre, avait gardé secrète la nature de son message codé envoyé de l’agence spatiale européenne jusqu’à présent. Après plus d’une année de travail acharné, un père et sa fille ont finalement réussi à percer le mystère et décoder le message.
Le projet de l’institut Seti
Tout a commencé avec le projet américain de l’institut Seti, Search for Extra-Terrestrial Intelligence, « a Sign In Space ». L’objectif de cet organisme était d’explorer, de comprendre et d’expliquer l’origine et la nature de la vie dans l’Univers, en se demandant si les humains seraient capables de décrypter un message venu de l’espace. Pour cela, l’artiste Daniela de Paulis avait conçu un message codé transmis par l’agence spatiale européenne à la Terre le 24 mai 2023. Ce message, reçu par trois observatoires à travers le monde, avait ensuite été mis à la disposition du public pour tenter de le décoder. Un serveur en ligne avait même été mis en place pour permettre aux internautes de discuter du processus de traduction en cours.
Décodé mais pas décrypté
Après un an, le message conçu pour A Sign in Space a enfin été décodé ! C’est un père et sa fille, John et Sarah (des prénoms d’emprunt pour préserver leur anonymat), qui ont relevé le défi. Ils ont réussi à décrypter les 65 696 signes composés de zéros et de uns grâce à un modèle mathématique appelé automate cellulaire. Ce message était en réalité une image représentant cinq acides aminés, les éléments de base des protéines essentiels au métabolisme des cellules vivantes. Bien que John et Sarah aient réussi à lire le message, son sens reste encore à décrypter. De nombreux internautes ont commencé à identifier les acides aminés dans l’image pour tenter de comprendre le message en profondeur.
Finalement, l’histoire devient peut-être encore plus intéressante à ce stade, même si elle n’a plus de lien avec une civilisation extraterrestre. La recherche de sens, même lorsque tout semble indiquer qu’il n’y en a pas, est probablement ce qui définit le mieux notre humanité.
Source de l’article : Francetvinfo